Un écrivain et sa femme s’installent dans un endroit calme et isolé de Tokyo pour connaître ce petit bonheur partagé qu’un couple exemplaire a le droit de ressentir pour vivre une existence des plus banales. Et ce petit bonheur, très vite, ils vont le partager avec un admirable petit chat tout droit venu de chez les voisins, voisins qui sans aucun doute ne doivent pas s’occuper comme il se doit du petit être mignon.
Très vite la jalousie entre les deux voisins s’installe et ce n’est qu’à coups de regards meurtriers que les protagonistes communiqueront entre eux sous le regard absolument stoïque du chat « partagé ».
Bien évidemment la grandeur de ce récit n’est pas de nature narrative, mais bien poétique. L’histoire n’est là que pour permettre à l’auteur de nous décrire à la fois les merveilles de l’architecture nippone, de la nature environnante, mais surtout les mimiques, les non-dits, les sautes d’humeurs et les cajoleries que l’on retrouve chez ce fascinant petit chat qui nous rappellera que cette admirable petite créature est capable sous ses airs laconiques de nous rendre soit complètement idiots soit inexplicablement malheureux.
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La Littérature Japonaise 