Après un rêve étrange qu’il fit lors de son enfance, nous retrouvons rapidement Jukkichi à l’âge adulte. Celui-ci se met en tête de racheter un vieux navire pour en extraire le métal et le revendre ensuite refondu. Mais après l’achat, Jukkichi découvre que son épave a été pillée et qu’il ne lui reste plus rien pour pouvoir éponger ses dettes.
C’est donc avec son fidèle cheval qu’il partira à la recherche des pilleurs sur une longue route truffée de personnages divers. Son pèlerinage s’arrêtera lorsqu’il rencontrera une vieille dame qui fera de son mieux pour racheter ses propres erreurs. C’est à ce moment que le récit prend une toute autre couleur…
Le livre vaut vraiment la peine d’être lu, surtout pour ses descriptions naturalistes d’une poésie et d’une délicatesse surprenante. Au début, on a un peu de mal à rentrer dans cette œuvre initialement publiée en 1970, mais le charme de l’écriture nous fait vite oublier la trame assez lente du récit et on se surprend à relire certains passages juste pour la beauté de l’écriture.
Le rivage d’une tentation sur Amazon.fr
La Littérature Japonaise 